Dans un protocole similaire à celui qu’utilise Hubert Duprat dans les années 80 pour "L’atelier ou la montée des images", le mur de l’espace de travail reçoit l’image inversée du paysage extérieur soit le ciel et les toits. Cette fois au troisième étage de l’hôtel de ville de Pont-Aven, l’un des ateliers est entièrement occulté d’une bâche noire percée d’un simple trou (sténopé). À l’intérieur de l’atelier devenu espace d’observation, la ville témoigne de son lot d’évènements hors du commun, du ralliement de bikers, à la dispersion des nuages, autant d’événements que la camera obscura s’ingénue à livrer sans persistance. Il s’agit ici d’une partie des images produites pendant la résidence, sous forme d’une série de onze photographies. En noir et blanc et en négatif, elles reprennent la trame de la lentille de Fresnel ou de la Zone-plate et citent les dispositifs optiques utilisés.